Anila Fejzo est professeure au Département de didactique des langues de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse, depuis plus de dix ans, aux connaissances morphologiques des élèves du primaire et à leur rôle dans le développement de l’identification des mots, de l’orthographe lexicale, du vocabulaire et de la compréhension en lecture. Ses expériences d’enseignante, de conseillère pédagogique et de chercheuse lui ont permis de connaitre les besoins des élèves du primaire à l’égard de ces connaissances. Elle est également sensible aux besoins des enseignants en ce qui a trait à des pistes d’intervention didactique efficaces. À cet égard, elle a conçu et validé un programme d’activités morphologiques favorisant le développement de divers aspects de la littératie. Elle donne également des formations en lien avec la lecture et l’écriture adressées aux enseignants du primaire.
Comme nous l’avons présenté dans le billet de la semaine dernière, les études sur la conscience morphologique font ressortir que les enfants ne développent pas leur conscience morphologique
Le terme "conscience morphologique" fait tranquillement son entrée dans les classes du primaire. Diffusé par des recherches menées dans le milieu scolaire, des articles professionnels